Je reviens sur l'utilisation des TLB à la maison, car je ne pense pas toujours à tout raconter.
Un petit résumé donc, ainsi que mes impressions du quotidien vous convaincront peut être de sauter le pas, ou vous donneront une idée que nous n'avons pas encore eue et qui nous aiderait aussi.
Le système utilisé est donc celui d'une chaise en bois que nous avons percé à la taille d'un abattant de toilettes traditionnelles, afin de conserver une ouverture habituelle, de sorte que chacun, habitant des lieux ou pas, se sente à l'aise sur le "trône".
L'assise est confortable car mis à part le trou du milieu, il s'agit d'une chaise à assise large, avec un dossier lui aussi en bois, et assez basse car je ne souhaitais pas conserver la hauteur de toilettes que nous avions précédemment (légèrement trop hautes pour moi, j'avais des fourmis dans les pieds !).
Sous la chaise, nous avons placé un seau de 12 litres, rehaussé par une cuvette en plastique retournée glissée sous le seau, qui n'est là que pour éviter un trop grand espace entre le haut du seau et l'assise de la chaise. Un espace trop grand serait source de fuites, donc non souhaitable. Ce système n'est pas définitif car nous aimerions avoir quelque chose de plus stable, la base du seau étant somme toute de même taille que la base de la cuvette, il y a un risque de dérapage du seau.
Dans le seau, nous utilisons des sacs biodégradables, car nous ne recyclons pas la litière obtenue. Étant en appartement, nous devons jeter le sac dans les conteneurs communs. L'idée au départ était de vidanger dans le lombricomposteur, mais il semblerait que ce soit impossible (odeurs, intoxication des vers par l'urine, etc ...).
Pour recouvrir les fèces, nous utilisons des copeaux de bois de type litière pour rongeurs que l'on trouve en animaleries. Au départ nous souhaitions utiliser des copeaux ou de la sciure récupérées dans une scierie mais il n'a pas été possible de nous en procurer avant de nous séparer de notre voiture, à présent sans elle c'est encore plus difficile car nous sommes peu mobiles. Néanmoins, j'ai peut être trouvé une source d'approvisionnement car j'ai rencontré récemment une personne qui travaille dans une scierie, la demande est en cours :)
Ce qui, au départ, devait être très peu contraignant s'avère en réalité très peu contraignant ;)
En effet, tirer la chasse d'eau revient au même qu'ajouter une louche de copeaux, le bruit en moins.
Nous vidangeons deux fois par semaine, plus si nous recevons du monde bien entendu. Le seau est de petite contenance par rapport à ce qui est utilisé habituellement (12 litres contre 16 à 20 litres). Les sacs que nous utilisons pour le moment nécessitent de ne pas être en place trop longtemps car ils risqueraient de se dégrader dans le seau, donc le rythme de deux vidanges par semaine est adéquat.
Lors de la vidange, il suffit de fermer le sac, de s'en débarrasser, de rincer le seau à l'eau additionnée ou non de produit (je le lave avec du produit au moins une fois par semaine) et de replacer un sac. En général, un coup de balais est nécessaire tout autour du dispositif car la litière vole quand même un peu et se glisse partout. Un coup d'éponge sur la chaise pour la nettoyer tout comme on le ferait dans les toilettes à eau. C'est tout !
Pas de produits anti-calcaire, pas de désodorisant pour toilettes, pas de brosse pour aller jusque sous les rebords.
Pourtant, il reste des points à améliorer.
Les odeurs.
Lors de l'utilisation de toilettes à eau, les fèces tombent dans l'eau, ce qui coupe en partie l'odeur qui s'en dégage. Ici, l'odeur est supprimée dès qu'on les recouvre de litière, les personnes qui ont l'habitude de trainer dans les toilettes des heures pour lire ou jouer (comme Dimitri, une heure minimum ...) peuvent être gênés par l'odeur dégagée par leurs selles avant recouvrement. Ce n'est donc pas très gênant dans le cadre d'une utilisation normale.
A chaque vidange, j'étais incommodée par l'odeur mi acide mi je-ne-sais-quoi qui se dégageait du sac au moment où je le sortais du seau. Pas tellement par l'odeur de l'intérieur du sac, où tout bouge lorsque je dois le fermer. Jusqu'ici j'avais toujours cru qu'il s'agissait des émanations de la litière souillée, mais il semblerait que ce soit en réalité l'action de l'urine sur le sac biodégradable qui soit en cause.
Lorsque nous avons testé l'option "sans sac" il s'est avéré que cette odeur particulière n'était pas présente, rendant la tâche moins désagréable.
Le liquide.
Depuis le début nous avons ce problème : lors de la vidange il y a du liquide en contenance plus ou moins régulière qui stagne dans le fond du sac, provoquant une mini catastrophe lorsque le sac se perce par le dessous, le liquide se répandant au mieux dans le seau, au pire sur mes pieds :(
Nous avons testé l'option "sans sac" dans le but de voir si c'était la configuration du sac qui était en cause ou si nous n'équilibrions pas bien l'apport de litière dans le seau. L'expérience est à renouveler car je n'ai en fait pas fait attention lors du démoulage ... (shame on me)
Depuis nous avons testé différentes solutions pour absorber le surplus de liquide stagnant : litière de chat, mix de litière de chat et de copeaux de bois, quantité plus importante de copeaux, copeaux plus grossiers et plus absorbants. Aucune solution n'a créé le miracle attendu ...
Il semblerait que le liquide émis par le dessus passe directement dans le fond du seau, n'étant ni retenu ni absorbé par la litière. Ainsi, il va se déposer dans le fond tandis que la litière reste plus ou moins sèche dans les couches intermédiaires et supérieures du seau.
Les sacs.
Nous utilisons donc depuis le début des sacs de 20 litres, biodégradables, vendus chez Biocoop. Il en existe deux sortes dans ce magasin, l'autre sorte me semblait trop peu solide pour l'utilisation que nous en avons, j'avais peur qu'ils craquent, se déchirent, et répandent leur contenu partout (nous avons quand même 5 étages à descendre et 30 mètres à parcourir avec le sac dans les mains).
Finalement, les sacs sont légèrement poreux, et avec le liquide qui stagne dans le fond, j'ai jusque là toujours soit doublé le sac, soit intégré le sac de vidange dans le sac à poubelles utilisé pour les ordures courantes. Le tout n'étant ni écologique, ni économique !
Jusqu'à ces derniers mois, je ne jurais que par Handibag, les sacs solides, avec poignées coulissantes, le top du top, cher mais tellement fiable ! J'ai tenté de revoir ma copie pour les sacs biodégradables mais aucun n'a égalé en qualité mes fidèles handibag. J'ai alors trouvé dans cette même marque des sacs en plastique recyclé (non pas recyclables) ce qui est déjà un grand pas. Ils sont solides et j'ai toute confiance en leur étanchéité. Et c'est important puisque j'y glisse le sac de vidange !
Oui mais alors, pourquoi ne pas utiliser directement un sac handibag en plastique recyclé comme sac de vidange ? Ah-ha ! C'est donc ce que je ferais dès que je les aurais trouvés en contenance de 20 litres, car les sacs de 20 litres actuels (sans plastique recyclé) ont une ouverture trop étroite pour se placer autour du haut du seau ... rien n'est simple décidément ;)
Améliorations à apporter à nos TLB :
- Notre seau actuel ne nécessite pas d'être déplacé comme pourrait l'être un seau habituel en campagne, du fait l'anse ne nous sert à rien, je dirais même plus : elle gêne !
Elle gêne pour placer le sac dans le seau, elle gêne pour rapprocher le seau au plus près de l'assise de la chaise, laissant un espace de près d'un centimètre entre les deux.
Je dois donc trouver un moyen de couper l'attache de l'anse afin de ne plus être gênée, soit avec une scie à métaux, soit une pince coupante, mais dans les deux cas avec beaucoup de force (cherche homme équipé de muscles et d'un boite à outils !!!).
- Le problème constitué par le sac pourrait être résolu en l'ôtant, mais c'est sans compter sur ma flemme légendaire et ma décision de faire bio si ça ne me prends pas la tête et un temps considérable. Ainsi, la solution "sans sac" n'est pas pour demain. En effet, en retirant le sac, le seau est beaucoup plus sale à l'utilisation. Pour reprendre une expression vue sur un forum consacré aux TLB, les "traces de frein" ne sont pas très agréables à nettoyer, et nous ne disposons pas d'un jardin ou d'un tas de compost pour vider cette eau souillée par le nettoyage du seau, j'ai bien peur que la quantité utilisée soit alors au moins équivalente à une chasse et le gain sur la pollution amoindri par la contamination de l'eau par nos selles en lavant le seau.
Ainsi tant que nous serons en ville et que nous n'aurons pas trouvé de solution miracle, nous continuerons d'utiliser des sacs ...
Un petit résumé donc, ainsi que mes impressions du quotidien vous convaincront peut être de sauter le pas, ou vous donneront une idée que nous n'avons pas encore eue et qui nous aiderait aussi.
Le système utilisé est donc celui d'une chaise en bois que nous avons percé à la taille d'un abattant de toilettes traditionnelles, afin de conserver une ouverture habituelle, de sorte que chacun, habitant des lieux ou pas, se sente à l'aise sur le "trône".
L'assise est confortable car mis à part le trou du milieu, il s'agit d'une chaise à assise large, avec un dossier lui aussi en bois, et assez basse car je ne souhaitais pas conserver la hauteur de toilettes que nous avions précédemment (légèrement trop hautes pour moi, j'avais des fourmis dans les pieds !).
Sous la chaise, nous avons placé un seau de 12 litres, rehaussé par une cuvette en plastique retournée glissée sous le seau, qui n'est là que pour éviter un trop grand espace entre le haut du seau et l'assise de la chaise. Un espace trop grand serait source de fuites, donc non souhaitable. Ce système n'est pas définitif car nous aimerions avoir quelque chose de plus stable, la base du seau étant somme toute de même taille que la base de la cuvette, il y a un risque de dérapage du seau.
Dans le seau, nous utilisons des sacs biodégradables, car nous ne recyclons pas la litière obtenue. Étant en appartement, nous devons jeter le sac dans les conteneurs communs. L'idée au départ était de vidanger dans le lombricomposteur, mais il semblerait que ce soit impossible (odeurs, intoxication des vers par l'urine, etc ...).
Pour recouvrir les fèces, nous utilisons des copeaux de bois de type litière pour rongeurs que l'on trouve en animaleries. Au départ nous souhaitions utiliser des copeaux ou de la sciure récupérées dans une scierie mais il n'a pas été possible de nous en procurer avant de nous séparer de notre voiture, à présent sans elle c'est encore plus difficile car nous sommes peu mobiles. Néanmoins, j'ai peut être trouvé une source d'approvisionnement car j'ai rencontré récemment une personne qui travaille dans une scierie, la demande est en cours :)
Ce qui, au départ, devait être très peu contraignant s'avère en réalité très peu contraignant ;)
En effet, tirer la chasse d'eau revient au même qu'ajouter une louche de copeaux, le bruit en moins.
Nous vidangeons deux fois par semaine, plus si nous recevons du monde bien entendu. Le seau est de petite contenance par rapport à ce qui est utilisé habituellement (12 litres contre 16 à 20 litres). Les sacs que nous utilisons pour le moment nécessitent de ne pas être en place trop longtemps car ils risqueraient de se dégrader dans le seau, donc le rythme de deux vidanges par semaine est adéquat.
Lors de la vidange, il suffit de fermer le sac, de s'en débarrasser, de rincer le seau à l'eau additionnée ou non de produit (je le lave avec du produit au moins une fois par semaine) et de replacer un sac. En général, un coup de balais est nécessaire tout autour du dispositif car la litière vole quand même un peu et se glisse partout. Un coup d'éponge sur la chaise pour la nettoyer tout comme on le ferait dans les toilettes à eau. C'est tout !
Pas de produits anti-calcaire, pas de désodorisant pour toilettes, pas de brosse pour aller jusque sous les rebords.
Pourtant, il reste des points à améliorer.
Les odeurs.
Lors de l'utilisation de toilettes à eau, les fèces tombent dans l'eau, ce qui coupe en partie l'odeur qui s'en dégage. Ici, l'odeur est supprimée dès qu'on les recouvre de litière, les personnes qui ont l'habitude de trainer dans les toilettes des heures pour lire ou jouer (comme Dimitri, une heure minimum ...) peuvent être gênés par l'odeur dégagée par leurs selles avant recouvrement. Ce n'est donc pas très gênant dans le cadre d'une utilisation normale.
A chaque vidange, j'étais incommodée par l'odeur mi acide mi je-ne-sais-quoi qui se dégageait du sac au moment où je le sortais du seau. Pas tellement par l'odeur de l'intérieur du sac, où tout bouge lorsque je dois le fermer. Jusqu'ici j'avais toujours cru qu'il s'agissait des émanations de la litière souillée, mais il semblerait que ce soit en réalité l'action de l'urine sur le sac biodégradable qui soit en cause.
Lorsque nous avons testé l'option "sans sac" il s'est avéré que cette odeur particulière n'était pas présente, rendant la tâche moins désagréable.
Le liquide.
Depuis le début nous avons ce problème : lors de la vidange il y a du liquide en contenance plus ou moins régulière qui stagne dans le fond du sac, provoquant une mini catastrophe lorsque le sac se perce par le dessous, le liquide se répandant au mieux dans le seau, au pire sur mes pieds :(
Nous avons testé l'option "sans sac" dans le but de voir si c'était la configuration du sac qui était en cause ou si nous n'équilibrions pas bien l'apport de litière dans le seau. L'expérience est à renouveler car je n'ai en fait pas fait attention lors du démoulage ... (shame on me)
Depuis nous avons testé différentes solutions pour absorber le surplus de liquide stagnant : litière de chat, mix de litière de chat et de copeaux de bois, quantité plus importante de copeaux, copeaux plus grossiers et plus absorbants. Aucune solution n'a créé le miracle attendu ...
Il semblerait que le liquide émis par le dessus passe directement dans le fond du seau, n'étant ni retenu ni absorbé par la litière. Ainsi, il va se déposer dans le fond tandis que la litière reste plus ou moins sèche dans les couches intermédiaires et supérieures du seau.
Les sacs.
Nous utilisons donc depuis le début des sacs de 20 litres, biodégradables, vendus chez Biocoop. Il en existe deux sortes dans ce magasin, l'autre sorte me semblait trop peu solide pour l'utilisation que nous en avons, j'avais peur qu'ils craquent, se déchirent, et répandent leur contenu partout (nous avons quand même 5 étages à descendre et 30 mètres à parcourir avec le sac dans les mains).
Finalement, les sacs sont légèrement poreux, et avec le liquide qui stagne dans le fond, j'ai jusque là toujours soit doublé le sac, soit intégré le sac de vidange dans le sac à poubelles utilisé pour les ordures courantes. Le tout n'étant ni écologique, ni économique !
Jusqu'à ces derniers mois, je ne jurais que par Handibag, les sacs solides, avec poignées coulissantes, le top du top, cher mais tellement fiable ! J'ai tenté de revoir ma copie pour les sacs biodégradables mais aucun n'a égalé en qualité mes fidèles handibag. J'ai alors trouvé dans cette même marque des sacs en plastique recyclé (non pas recyclables) ce qui est déjà un grand pas. Ils sont solides et j'ai toute confiance en leur étanchéité. Et c'est important puisque j'y glisse le sac de vidange !
Oui mais alors, pourquoi ne pas utiliser directement un sac handibag en plastique recyclé comme sac de vidange ? Ah-ha ! C'est donc ce que je ferais dès que je les aurais trouvés en contenance de 20 litres, car les sacs de 20 litres actuels (sans plastique recyclé) ont une ouverture trop étroite pour se placer autour du haut du seau ... rien n'est simple décidément ;)
Améliorations à apporter à nos TLB :
- Notre seau actuel ne nécessite pas d'être déplacé comme pourrait l'être un seau habituel en campagne, du fait l'anse ne nous sert à rien, je dirais même plus : elle gêne !
Elle gêne pour placer le sac dans le seau, elle gêne pour rapprocher le seau au plus près de l'assise de la chaise, laissant un espace de près d'un centimètre entre les deux.
Je dois donc trouver un moyen de couper l'attache de l'anse afin de ne plus être gênée, soit avec une scie à métaux, soit une pince coupante, mais dans les deux cas avec beaucoup de force (cherche homme équipé de muscles et d'un boite à outils !!!).
- Le problème constitué par le sac pourrait être résolu en l'ôtant, mais c'est sans compter sur ma flemme légendaire et ma décision de faire bio si ça ne me prends pas la tête et un temps considérable. Ainsi, la solution "sans sac" n'est pas pour demain. En effet, en retirant le sac, le seau est beaucoup plus sale à l'utilisation. Pour reprendre une expression vue sur un forum consacré aux TLB, les "traces de frein" ne sont pas très agréables à nettoyer, et nous ne disposons pas d'un jardin ou d'un tas de compost pour vider cette eau souillée par le nettoyage du seau, j'ai bien peur que la quantité utilisée soit alors au moins équivalente à une chasse et le gain sur la pollution amoindri par la contamination de l'eau par nos selles en lavant le seau.
Ainsi tant que nous serons en ville et que nous n'aurons pas trouvé de solution miracle, nous continuerons d'utiliser des sacs ...
J'espère que ce témoignage sera utile à ceux qui se posent des questions sur l'utilisation des TLB, c'est une expérience enrichissante que de contribuer à moins salir la Terre lors d'un geste répété plusieurs fois par jour par tout à chacun, sans contrainte supplémentaire si ce n'est celle de sauter le pas la première fois.
Et si vous avez des idées, ou des bribes d'idées qui demandent à être approfondies ou testées, surtout n'hésitez pas à les faire partager !
alors je propose d'accrocher des "tringles" sur fond de ta chaise pour y glisser le seau, comme un tiroir et peut-etre que brûler les anses te faciliterait la tâche.
RépondreSupprimerEssayer aussi de donner une poignée de TLB aux lombrics pour voir leur réaction, et passer à la litière agglomérante, pour toi ou pour les chattes, voir pour les deux...
bon je m'arrète là pour le moment.